Du 3 au 7 novembre 2025, le Bureau des affaires de désarmement des Nations Unies (UNODA), en coopération avec l'Unité de prévention du bioterrorisme d'INTERPOL et le Laboratoire national de microbiologie de l'Agence de santé publique du Canada, a organisé une formation sur la gestion des scènes de crime biologique pour le Mécanisme d'enquête du Secrétaire général des Nations Unies sur les allégations d'emploi d'armes chimiques et biologiques (UNSGM) au Centre de service mondial des Nations Unies - Centre de conférence et d'apprentissage (UNGSC-CLC) à Brindisi (Italie).
Il s'agissait du troisième cours sur le sujet organisé pour les experts de l'UNSGM. Comme pour les éditions précédentes, l'objectif était de fournir aux experts qualifiés nommés par les États membres sur la liste de l'UNSGM une meilleure compréhension de l'échantillonnage et de la gestion des preuves dans le contexte d'une éventuelle enquête de l'UNSGM. Un groupe de 15 experts figurant sur la liste de l'UNSGM et provenant de 15 pays, représentant tous les groupes régionaux de l'ONU, a participé au cours de cette année.
La formation comprenait à la fois des cours magistraux et des exercices pratiques. Pour commencer, un représentant de l'UNODA a rappelé aux participants le mandat et les procédures d'une enquête potentielle de l'UNSGM - le contexte dans lequel il leur serait demandé d'appliquer les compétences acquises pendant le reste de la formation. Ensuite, des représentants d'INTERPOL ont donné aux participants des instructions sur les opérations menées sur une scène de crime dans un environnement potentiellement contaminé biologiquement. Ils ont notamment expliqué la procédure à suivre pour mettre et enlever l'équipement de protection individuelle, les éléments à prendre en compte pour accéder à une scène contaminée, l'évaluation initiale de la scène, le briefing et la stratégie d'échantillonnage, ainsi que le conditionnement des éléments de preuve et la documentation de la scène de crime. Des représentants de l'Agence de santé publique du Canada ont complété ces sections par des éléments de formation sur l'échantillonnage environnemental, les tests sur le terrain, l'analyse en laboratoire et le transport des preuves. Un représentant du Département de la sûreté et de la sécurité des Nations unies (UNDSS) a également fourni aux participants un rappel sur les systèmes de communication de terrain qui peuvent être utilisés pendant les opérations de l'UNSGM, y compris les procédures radio et les protocoles d'établissement de rapports. La formation s'est achevée par un exercice de terrain d'une journée, au cours duquel les participants ont été invités à mener des opérations d'échantillonnage et de gestion des preuves dans deux scénarios avec des scènes potentiellement contaminées par du matériel biologique.
Ce cours de formation avancée a permis aux experts d'approfondir leur compréhension des différents éléments d'une enquête UNSGM potentielle, y compris le travail dans un environnement potentiellement contaminé, ainsi que la collecte et la gestion des preuves.
Outre le soutien décrit ci-dessus, les gouvernements du Canada et du Royaume-Uni ont généreusement apporté leur soutien financier à l'atelier.
Pour plus d'informations sur l'atelier de l'UNSGM, veuillez contacter l'équipe de l'UNODA chargée de soutenir l'UNSGM à l'adresse suivante : UNSGM@un.org.
***************************************************************************************************************************
Du 3 au 7 novembre 2025, le Bureau des affaires de désarmement des Nations Unies (UNODA), en coopération avec l'Unité de prévention du bioterrorisme d'INTERPOL et le Laboratoire national de microbiologie de l'Agence de la santé publique du Canada, a organisé un cours de formation sur la gestion des scènes de crime biologique pour le Mécanisme d'enquête du Secrétaire général des Nations Unies sur l'utilisation présumée d'armes chimiques et biologiques (UNSGM) au Centre de services mondiaux des Nations Unies - Centre de conférences et d'apprentissage (UNGSC-CLC) à Brindisi, en Italie.
Il s'agissait du troisième cours sur ce thème organisé à l'intention des experts de l'UNSGM. Comme lors des éditions précédentes, l'objectif était de permettre aux experts qualifiés désignés par les États membres pour figurer sur la liste de l'UNSGM de mieux comprendre les questions d'échantillonnage et de gestion des preuves dans le cadre d'une éventuelle enquête de l'UNSGM. Un groupe de 15 experts figurant sur la liste de l'UNSGM et provenant de 15 pays, représentant tous les groupes régionaux des Nations Unies, a participé au cours de cette année.
La formation comprenait à la fois des cours magistraux et des travaux pratiques. Pour commencer, un représentant de l'UNODA a rappelé aux participants le mandat et les procédures d'une éventuelle enquête de l'UNSGM, contexte dans lequel ils seraient amenés à mettre en pratique les compétences acquises tout au long du cours. Ensuite, des représentants d'INTERPOL ont donné aux participants des instructions sur les opérations sur les lieux d'un crime dans un environnement potentiellement contaminé biologiquement. Cela comprenait la procédure à suivre pour enfiler et retirer l'équipement de protection individuelle, les considérations relatives à l'accès à un lieu contaminé, l'évaluation initiale des lieux, la stratégie d'information et d'échantillonnage, ainsi que l'emballage des preuves et la documentation des lieux du crime. Des représentants de l'Agence de la santé publique du Canada ont complété ces sections par des modules de formation sur l'échantillonnage environnemental, les tests sur le terrain, les analyses en laboratoire et le transport des preuves. Un représentant du Département de la sûreté et de la sécurité des Nations Unies (UNDSS) a également proposé aux participants une mise à jour sur les systèmes de communication sur le terrain pouvant être utilisés lors des opérations de l'UNSGM, notamment les procédures radio et les protocoles de rapport. Le cours s'est conclu par un exercice sur le terrain d'une journée, au cours duquel les participants ont été invités à mener des opérations d'échantillonnage et de gestion des preuves dans deux scénarios avec des scènes potentiellement contaminées par des matières biologiques.
Ce cours de formation avancée a permis aux experts d'approfondir leurs connaissances sur la manière de rassembler les différents éléments d'une enquête potentielle de l'UNSGM, notamment le travail dans un environnement potentiellement contaminé, ainsi que la collecte et la gestion des preuves.
Outre le soutien décrit ci-dessus, l'atelier a bénéficié d'un généreux soutien financier des gouvernements du Canada et du Royaume-Uni.
Pour plus d'informations sur l'UNSGM, veuillez contacter l'équipe de l'UNODA à l'adresse UNSGM@un.org.